top of page

Projet en collaboration avec Nicolas Pasquereau : 

 

aventuremoderne.tf

 

Aussi bien en tant qu’artiste et architecte, il nous intéresse de proposer un projet sur Hautepierre avec Horizome. Nos travaux respectifs ont souvent traité de l’appropriation et de l’identité sous diverses formes participatives ou personnelles, sous forme d’analyse et de ressenti, c’est ce qui nous rapproche aujourd’hui: questionner le territoire et sa représentation, physique pour l’un, numériques pour l’autre.

 

Le quartier supporte une requalification urbaine ambitieuse qui impose des changements aux habitants. La question de la mémoire émerge de manière nostalgique, mais nous la voulons positive. Elle accompagne chacun de ceux qui ont vécu ici, elle nourrit le regard que chacun porte sur la ville et le territoire.

Nous aimerions permettre à ces derniers d’accompagner la transformation de Hautepierre en travaillant sur les « traces » d’un passé en construction et l’appropriation même de la matière qui constituera le futur territoire.

 

Il s’agit en effet de proposer un travail sur la mémoire des lieux et de la matière, de questionner cette mémoire passée et d’en nourrir la future. Nous aimerions ainsi, inviter les habitants d’Hautepierre à transmettre un message sensible, numérique, visuel, tactile ou sonore aux passants du futur quartier, par l’appropriation et la valorisation des matériaux et la matière qui constitue la ville, particulièrement le béton, élément d’identité de l’espace urbain, associé souvent à un imaginaire négatif et impersonnel.

 

Ensemble réparti sur le territoire, « les messages » formeront une œuvre ouverte et participative, inscrite et active dans les espaces publics.

 

Il nous intéresse donc de travailler sur la fabrication d’éléments architectoniques (Brique / Dalle / Carreaux) en ”béton 2.0“, numériques, didactiques et interactifs.

 

En quelques mots: Investir dans la pierre en opposition à l’impalpabilité du numérique. Nous imaginons sérigraphier une série d’images sur ces éléments intégrés dans les revêtements de sol ou les murs et les disperser dans le quartier. Il nous intéresse d’en faire des objets interactifs et numériques qui réagiront au contact des passants. Ils délivreront des messages sonores propres aux images, qui pourront guider les passants autre part sur le territoire. Ils participeront à la définition de l’espace urbain . Ils inviteront à suivre un parcours et à exploration du quartier.

 

Nous imaginons créer des ateliers participatifs sur différentes thématiques pour la création d’objets sensibles. Tout comme Serge Schmitz, nous aimerions inviter les habitants à se projeter, à regarder ailleurs et à changer de point de vue, afin d’aborder le territoire sous un nouveau regard sensible, puis dans un second temps, de concevoir avec eux des d’éléments “béton 2.0”.

bottom of page