"COHABIER"
Résidence artistique
Le son identifié comme
pilier de la cohabition
" La propriété se mesure en mètres carrés ou en hectares. Sur son sol, le propriétaire a la relative liberté de créer l’environnement qu’il désire. Dans un monde plus paisible, la vie privée était garantie par les murs, les palissades et la végétation. Les espaces visuel et acoustique coïncidaient alors davantage et ceci n’exigeait aucune attention particulière.
L’espace acoustique d’un objet producteur de son correspond à l’espace dans lequel ce son est audible. L’espace acoustique maximal d’un homme correspondra donc à la portée de sa voix. Celui d’un poste de radio ou d’une scie circulaire au volume qu’emplit le son qu’ils émettent. La technologie moderne a donné à chaque individu le moyen d’élargir son espace acoustique. Ce qui, étant donné l’accroissement de la population et la réduction de l’espace physique individuel, semble devoir aboutir à un télescopage. "
Le paysage sonore, R. MURRAY SCHAFFER
Le son est une expérience puissante, esquissant l’espace et la vie qui l’habite. Comme l’odeur il éveille en nous l’imaginaire et les souvenirs. Fin février nous avons mené une première expérience lors d’une résidence artistique, organisée par TRAVAIL, en proposant l’écoute du quartier gare de Strasbourg et l’habitation par une création sonore participative de l’espace « entendu ».
Patenaires/ Lisaa, Travail
Type/ Recherche
Membres
Pierrick ALBERT
Hélène GIUDICI
Johann LETOUZE
Thomas NUSSBAUMER
Augustin ROY-VERGER
Salomé Pelter
Affiche :
TRAVAIL / Nicolas PASQUEREAU
COHABITER